Le bilan de l’humanité.

Et l’homme, un beau matin, Émergea du monde sous-marin, Ses poumons s’emplirent d’air, Ses doigts saisirent la terre.

Il y déposa son empreinte. Avec une félicité non feinte, S’appropriant ce territoire. Marquant son nom l’histoire.

Le combat fut acharné. Mais sa supériorité affirmée, Doté d’une telle intelligence, Il sut faire toute la différence.

Et voilà aujourd’hui. En proie à maints conflits, Sacrifiant toujours son bonheur, Pour ses rêves de grandeurs

Tant de qualités si mal exploités.

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Indifférence

On danse, on danse, Au-dessus des tombes de l’arrogance, Cheveux au vent, Coeurs sur balance, On danse la valse de l’innocence ! On chante, on chante, Sur la vie amie méchante, Vers les nouages chars sans ailes, Vers un destin qu’on veut éternel. On pleure des sources de rivières noires Qui coulent au sein du désespoir, A flots libres en formation, Escadrons derrière le temps. On s’en balance, On se fiche du sens. Du prix trop cher de l’innocence, La danse de l’ange de notre enfance On vit, on valse, l’indifférence …

L.Bazoge 4C Entre nous

Entre le ciel et l’eau, Il y a des salauds, Qui, pour leurs idéaux, Détruisent ces joyaux.

Entre l’amour et la haine, Il y a des sans-gênes, Qui frappent et dégainent, Dans la rue ou dans l’arène.

Entre l’homme et l’animal, Il y a, c’est fondamental, Une différence fatale, Ladite bête est plus loyale.

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N’importe quoi !

Foutu petit bout de papier, Qui croit tout acheter, L’homme fait pour lui, je crois, Tout et n’importe quoi.

Nouvelle forme d’esclavage, Mais qui fait des ravages. Amasser, encore et toujours, Ne pas arrêter un seul jour.

Cela rime à quoi tout çà ? Je me le demande parfois S’entretuer pour du papier, N’a-t-on rien d’autre à prouver ?

Notre vie n’a pas de prix, Et je ne parle pas, mes amis, De l’amour d’un être cher, Seule vrai valeur sur cette terre.

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