Le bois protégé
Cher lecteur, bonjour. Je m’appelle Antoine et j’ai douze ans. Je vais rentrer en 6e. À chaque fois que mes devoirs sont finis, je vais dans un bois que j’ai découvert il y a un an. Il y a deux mois, un enfant et ses parents ont emménagé pas loin de chez moi. Je suis allé à la rencontre de cet enfant, nous sommes vite devenus amis. Depuis, nous allions au bois tous les deux. Nous avions même construit une cabane, juste à côté d’une rivière que nous venions de trouver. Parfois, nous y pêchions des truites.
Un jour, Gabriel (c’est son nom) m’a dit qu’il avait vu des tracteurs, des camions, et des grues arriver en ville. J’avais un mauvais pressentiment.
Cette nuit là, je n’avais pas très bien dormi à cause de ce mauvais pressentiment. Aujourd’hui, c’est dimanche. Gabriel et moi nous retrouvâmes devant chez moi. Nous allâmes à la rivière avec nos patins car en cette saison, elle était gelée. Quand nous arrivâmes, il y avait des tracteurs et des panneaux où il était écrit : « Défense de franchir ce lieu pour construction d’immeubles ». Nous rentrâmes chez moi prendre des outils. Et c’est à ce moment que ce fût intéressant. D’abord, je pris la pompe et je mis le tuyau dans l’eau et l’autre extrémité dans le réservoir du tracteur et je me mis à pomper. Pendant ce temps , Gabriel, qui était doué en mécanique, coupa quelques fils et desserra des boulons. Il desserra même la pelle de la grue. Après avoir fini, Gabriel vérifia une dernière fois que rien ne traînait. Nous rentrâmes très vite chez nous, pour ne pas nous faire gronder par nos parents.
Le lendemain, je rejoignis Gabriel et nous allâmes au bois. Un homme nous demanda si nous savions qui avait traficoté ses machines. Il nous expliqua qu’il avait mis ses tracteurs à cet endroit en attendant de les mettre à la casse, avec ses panneaux. Nous lui expliquâmes tout ce que nous avions fait ainsi que la raison. Il comprit alors notre geste.
Une semaine plus tard, ce fût la rentrée. Gabriel et moi continuâmes de nous voir dans notre lieu préféré : notre bois.
Romain et Staecy